Le socioculturel ?
Nos valeurs

Nous travaillons à une société VIABLE et SOLIDAIRE, c’est-à-dire :
- où tous·tes les citoyen·nes du monde installé·es en Belgique puissent y vivre dignement ;
- où toutes personnes, jeune ou adulte, puissent recevoir une éducation de qualité tout au long de sa vie afin de comprendre, de penser, de réfléchir sur le monde et d’y évoluer sans subir de discrimination dans ses apprentissages ;
- où les conditions de travail soient sécurisantes, décentes financièrement et favorables à l’inclusion de toutes les modes de vie ;
- où le bien-être individuel et collectif s’inscrivent au-delà de la scolarité et d’une mise au travail : l’expérimentation personnelle au fil de sa vie au travers d’un maillage d’institutions, de groupes et d’activités culturelles, socio-éducatives, artistiques, patrimoniales… organisées et développées par et avec les citoyen·nes grâce à des politiques publiques ambitieuses et pérennes.
Cette société viable et souhaitée(table) est à la fois le creuset et la mise en perspective d’une véritable JUSTICE SOCIALE où toute personne se voit assurer une égalité de droits et d’application de ceux-ci, au travers entre autres, une répartition des investissements publics au service du bien-être collectif.
Un bien-être collectif construit en-dehors d’une nécessité de production et de rentabilité économique mais bien comme un écosystème dynamique où tout individu est également un acteur de l’ensemble de la Société.

Nos missions

Les sociétés démocratiques ambitieuses dont fait partie la Belgique ont toujours investi pour le progrès social. Cette amélioration des conditions de vie et de travail de tou·tes les citoyen·nes s’intègre également dans les politiques culturelles francophones. Elles s’inscrivent depuis plus de 50 ans dans la lignés de textes de référence et dont les visées sont :
- l’émancipation individuelle et collective des individus ;
- la citoyenneté active et critique de chacun·e quel que soit son âge, ses capacités physiques ou mentales et son milieu socio-économique.
Les associations financées par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Région wallonne et le Fédéral sont dans l’obligation d’opérationnaliser ces visées au travers de leurs actions quotidiennes avec les populations.

Nos actions

Au quotidien, des milliers d’associations travaillent concrètement à ces visées avec les citoyen·nes, comme par exemple :
- la rencontre entre personnes par l’accueil dans des lieux propices comme les Maisons de jeunes, les Ecoles de devoirs, les Bibliothèques…
- le visionnement et la médiation autour d’une œuvre culturelle ou artistique comme au sein d’un Centre culturel, d’un Festival, d’une salle de concert, d’un Musée…
- l’acquisition de savoirs et savoir-faire sur de disciplines artistiques, des thématiques, des contextes, des patrimoines… au sein de groupes d’Art en amateur, d’Organisme d’éducation permanente, d’un Centre d’Expression et de Créativité, d’un Centre d’archives ou d’une Organisation de Jeunesse…
- le développement de solidarités interpersonnelles dans l’apprentissage et de médiation au sein de toutes ces structures.
Notre fonctionnement
Il existe plusieurs milliers d’opérateurs sur la Wallonie et Bruxelles dont les missions sont de rendre des services aux populations de 0 à 107 ans !
La Fédération Wallonie-Bruxelles, la Région wallonne, la Région de Bruxelles-Capitale et le Fédéral agréent et/ou subventionnent, en tout ou en partie, ces opérateurs pour permettre tout ce travail de proximité.
Les opérateurs doivent tous les 4 ou 5 ans passer une analyse approfondie de leur travail et soumettre un plan d’action pluriannuel et un projet pédagogique pour être reconnus comme des opérateurs de qualité.
Leur travail est encadré par des lois qui les obligent à faire un certain nombre d’actions. Ces actions avec les populations doivent également répondre à certains critères pour être validées. L’opérateur est contrôlé chaque année par un service d’Inspection et de l’Administration spécifiques.


Sur quoi se base les missions de tous ces opérateurs ?
Les opérateurs reconnus pour exercer des missions lié à la Culture, l’Education permanente et la Jeunesse, par la Fédération Wallonie-Bruxelles doivent suivre des lois spécifiques appelées les politiques culturelles.
Ces différentes lois se basent sur les droits culturels. Ces droits sont édictés par plusieurs textes dont la Constitution belge, la Déclaration universelle des droits de l’Homme, la Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles et la Déclaration de Fribourg.
Les droits culturels peuvent se décliner en 8 droits :
- Identité : Chaque personne a le droit de choisir et de construire librement son identité et doit pouvoir être reconnue dans celle-ci. Cela signifie aussi permettre, voire encourager l’évolution constante des références culturelles qui constituent la personnalité de chacun·e.
- Diversité : Ce droit porte sur la connaissance et le respect des multiples références culturelles dans lesquelles les personnes trouvent du sens. Il permet à chacun·e de mieux interagir avec le monde et d’enrichir son propre milieu culturel.
- Communauté : Le droit de choisir sa ou ses communauté(s) permet aux personnes de définir comment elles sont reliées les unes aux autres. Il précise que les personnes peuvent librement choisir leurs communautés et s’en détacher.
- Patrimoine : Au-delà de l’accès de toute personne aux patrimoines culturels dans toute leur diversité, ce droit défend la légitimité de chacun·e à exprimer quels sont ses héritages et à les transmettre.
- Participation : Chaque personne doit pouvoir accéder à la vie culturelle et y déployer pleinement ses capacités. Ce droit appelle à concevoir et entretenir des dynamiques qui permettent à chacun·e d’être acteur ou actrice de culture.
- Coopération : Au sein des organisations, des collectifs et des communautés, les méthodes de travail, les partenariats et les processus de prise de décision doivent être démocratiques pour permettre la participation effective de chaque personne et le développement de son pouvoir d’agir.
- Information : Chaque personne a le droit d’accéder à des informations de qualité et d’en produire. Ce droit défend une information pluraliste et libre, appropriable et co-construit·e par chacun·e.
- Education : Chaque personne est porteuse de savoirs à partager. Le droit à l’éducation vise la reconnaissance, le développement et le partage de ressources cultivées par les personnes.